Bien connaître son chat
Facile à surveiller, il suffit d’observer son chat dans la journée. Même si un chat malade peut présenter une attitude normale, une observation précise permet toujours de détecter quelques modifications : Un chat habituellement réservé et qui cherche de l’attention, un chat d’habitude très joueur et sociable qui se cache, un chat sympa qui devient agressif…
Un changement de comportement ne traduit pas forcément une maladie, mais il est parfois le seul symptôme décelable dans un premier temps. Ces changements parfois subtils peuvent passer inaperçus si le propriétaire n’observe pas son chat. Une diminution de l’activité peut être liée à des blessures, à de la fièvre, à des troubles internes ou à de la faiblesse.
L’appétit et la soif
En fonction de ce que le chat mange, il est plus ou moins aisé de détecter un changement d’appétit. Si votre chat mange de l’aliment humide, il est facile d’observer si l’animal mange ou non. Mais cet aliment n’est pas idéal pour le chat compte tenu de son régime alimentaire (le chat mange jusqu’à 20 fois par jour en petite quantité).
Concernant l’eau, il est primordial que l’animal en ait toujours à sa portée et qu’elle soit fraîche. Si le chat mange de l’aliment humide (boîtes, sachets fraîcheur), la consommation d’eau peut être très faible, mais normale.
Une augmentation brusque de la soif doit vous inquiéter. Elle peut signaler une affection interne. Le personnel de la clinique vétérinaire peut vous indiquer comment surveiller la consommation d’eau pendant 72 heures afin de confirmer si elle est vraiment excessive ou s’il s’agit, par exemple, d’une simple réaction à la chaleur. Pour les chats qui vivent dehors, cette surveillance est plus difficile. N’hésitez pas à garder votre chat enfermé pendant 2/3 jours pour l’observer.
Ce que vous pouvez faire :
- Distribuez la même quantité de nourriture chaque jour, et mesurer la quantité consommée. Un seul membre de la famille devra s’occuper de l’aliment et de l’eau du chat, pour éviter les erreurs.
- Passez chaque jour un peu de temps avec votre chat pour vérifier si son activité, son attitude ou son comportement a changé. Observez sa respiration, sa posture et sa démarche.
Les selles
Lorsque l’animal se toilette, il ingère des poils. Ces poils peuvent engendrer une constipation.
Certaines croquettes et compléments alimentaires permettent de favoriser l’élimination de ces boules de poils.
Si votre chat a la diarrhée, ce n’est pas normal non plus. Observez son comportement, et surveillez attentivement. Un chat devrait déféquer chaque jour ou presque. Si plus de trois jours passent sans selles, ou si la diarrhée persiste, consultez votre vétérinaire.
- Nettoyez chaque jour la litière du chat et évaluez les selles qu’elle contient ; si vous constatez que votre chat a la diarrhée ou que ses selles ne sont pas régulières, consultez votre vétérinaire.
Les mictions
Différentes affections urinaires peuvent toucher votre chat. Si celui-ci n’urine pas, cela peut traduire un blocage et la présence de calculs qui peuvent mettre en danger la vie du chat. Il se peut que le seul symptôme que vous constatez soit le fait que le chat se mette à uriner dans d’autres endroits que sa litière ; c’est peut-être sa façon de vous signaler son inconfort. Vérifiez la couleur de l’urine ; si elle est rosâtre, c’est qu’elle contient du sang. Le chat doit avoir au moins une miction chaque jour. Si les mictions sont très abondantes, elles peuvent traduire des troubles internes comme le diabète, l’hyperthyroïdie ou l’insuffisance rénale. Si le chat se met à passer beaucoup de temps dans sa litière, à gratter, à faire des efforts pour uriner ou simplement à y rester assis, c’est un signe qu’il y a un problème.
Ce que vous pouvez faire :
- Chaque jour, remplacez la litière souillée, et prenez le temps de noter la fréquence des mictions, la couleur de l’urine, la quantité et les odeurs inhabituelles.
Conclusion
Ces quelques observations quotidiennes vous permettront de mieux connaître les habitudes et le comportement classique de votre chat. Ainsi, vous serez mieux à même de noter des changements particuliers, qui peuvent traduire les symptômes d’une affection. Au plus tôt vous pourrez prendre les mesures qui s’imposent, au mieux les affections dont souffrirait votre chat pourront être prise en charge à temps, limitant ainsi les complications.